Superstition et paradigme scientifique
Après la version David et Goliath, je vous propose la version Laurel et Hardy! De la confrontation à la collaboration!


Quand on parle du nombre 13, les personnes superstitieuses se sentent mal à l’aise sans pouvoir vraiment l’expliquer. Qu’est ce qu’une croyance populaire, une superstition si ce n’est une réalité subtile qui ne s’explique pas mais qui se ressens pour une partie de la population.
Si tout le monde le sentais, alors cela deviendrait un sujet d’étude et nous aurions de plus en plus de compréhension du phénomène.
Les scientifiques ne le ressentent pas encore donc ils n’étudient pas ces réalités subtiles, à l’exception de quelques courageux? Si on ne le ressent pas, cela n’existe pas! Comme dirait un scientifique de l’ancien monde! Dans le nouveau monde, les scientifiques seront des anthropologues, des sociologues, des philosophes car pour eux la science ne sera jamais séparée de la conscience.
La physique quantique nous montre aujourd’hui que l’expérimentateur influence l’expérience. Les conclusions sont faciles à faire, l’intention, l’état d’esprit, l’attitude de l’expérimentateur doivent donc aussi être pris en compte et étudiés pour faire une recherche complète. Les alchimistes le disent depuis toujours, c’est le cœur de ce qui les différencie des chimistes ordinaires! Donc comment prétendre comprendre un phénomène qui touche la conscience, qui touche l’humain, qui touche la moralité, l’éthique, la philosophie sans explorer ces aspects?!
La science de la Kabbale étudie la réalité subtile des nombres qui sont aussi en résonance avec la construction de l’univers. On peut dire que cette science explore les mathématiques divines qui ordonnent le monde, les lois de l’architecture invisible qui sous tendent la création. Elle part du principe qu’il existe une analogie entre les réalités divines, spirituelles et physiques matérielles.
Pour mieux comprendre la science des correspondances, on pourrait parler d’une expression involontaire assez intéressante chez l’humain, la synesthésie. Ces personnes perçoivent un ou plusieurs liens entre les différents sens: une couleur peut devenir un nombre, un parfum, un son et vis et versa.
Ces liens montrent qu’il y a une correspondance entre les nombres, les formes géométriques, les couleurs, les sons. Ces éléments sensoriels ont des effets sur le psychisme de l’être humain qui ne sont pas nécessairement perceptibles consciemment par tous les humains mais qui les affectent tout de même.
Prenons l’exemple de la pleine lune. Est ce une superstition que ce contexte astronomique influence le psychisme humain? Y a-t-il des faits, des statistiques sur l’accentuation de comportements ou de phénomènes? Bien sûr que oui mais notre paradigme scientifique collectif empêche que nous puissions en tirer des conclusions utiles pour la vie humaine.
Prenons un autre exemple, le cycle féminin. Ce contexte hormonal a t’il une influence sur le psychisme de la femme? Bien sûr que oui mais notre paradigme scientifique collectif empêche que nous puissions tirer des conclusions utiles dans nos interactions. Je me répète pour bien montrer comment le paradigme qui construit notre compréhension du monde, ce qui veut dire notre système de croyance, notre philosophie, détermine la manière dont nous regardons les choses et nous agissons.
Quand on regarde les cultures du passé, lors des menstruations des femmes, certaines choses n’étaient plus permises, elles devaient même parfois se mettre à l’égard, sans pouvoir participer aux pratiques religieuses etc... Nous regardons aujourd’hui ces traditions comme barbares, superstitieuses sans se demander, à cause de notre paradigme scientifique, si cela ne traduisait pas des phénomènes à prendre en considération et comment nous pourrions le faire aujourd’hui avec intelligence et bienveillance afin que cela puisse être utile pour tous.
Il y a tellement d’exemples dans ce sens...! Une leçon de tout cela, ayons une attitude d’ouverture à apprendre du passé plutôt que ce regard condescendant et méprisant des scientifiques de l’ancien monde qui sont prêts à balayer d’un revers de la main des millénaires d’histoires sous prétexte qu’avec leurs facultés perceptives émoussées et le plus souvent atrophiées, ils ne sentent rien.
Dans la tradition kabbalistique, le nombre 13 est numériquement relié au nombre 40 et correspond dans le tarot divinatoire à la carte qu’on appelle la Mort ou l’Arcane sans nom. Elle symbolise mort et renaissance.
Humainement ce processus de mort et de renaissance implique de laisser une réalité pour entrer dans une autre, comme dans l’image du seuil d’une porte qui nous fait passer d’un espace à un autre. On meurt symboliquement à l’espace que l’on quitte et on naît à l’espace dans lequel on entre.
Ce phénomène de laisser un espace derrière soi implique détachement, lâcher prise, séparation, deuil, bref des choses qui émotionnellement sont toujours exigeantes qu’on soit capable de le vivre bien ou non. De la même façon que de monter une montagne représente une exigence pour le corps physique que nous ayons la joie de le faire ou non, de la même façon les expériences de détachement relationnel représentent une exigence pour le corps émotionnel ou astral.
Quand on regarde dans la bible de l’ancien testament, on ne va pas nécessairement voir le nombre 13. Comme je le disais plus haut, pour eux le nombre 13 est numéri