top of page

Religion personnelle et philosophie universelle, partialité et impartialité


https://youtu.be/NTvLVxZt5II



Une des conséquences de l’acceptation de notre structure énergétique, de notre modèle de personnalité préférentiel, est que nous pouvons avoir accès à cette terrible vérité de notre partialité reliée à notre valeur sacrée et donc à notre religion personnelle qui en prend soin.


Tant que nous croyons que notre idéologie est déterminée par notre réflexion, notre intelligence et non par nos “tripes”, par notre émotionnalité, nous ne pouvons être vraiment en contact avec notre véhicule et découvrir notre valeur sacrée et comment nous pouvons l’honorer, la protéger, la développer, tout en restant vigilant à ses tendances d’exagération.


Cette prise de conscience permet ensuite de s’engager dans une quête de vérité, pleinement inclusive, qui rassemble toutes les valeurs sacrées; c’est la philosophie universelle.


On ne peut accéder à cette conscience de l’universel si nous n’avons pas d’abord en conscience notre unicité, notre particularité et donc notre partialité, pouvant ensuite être mise au service d’une réalité plus grande.



Voici une analogie qui j’espère pour clarifier ce concept. Comment pourrions nous percevoir la valeur extraordinaire de la répartition des tâches dans une société si nous n’avons pas encore eu accès à notre rôle social; si nous n’avons pas encore conscience de ce qu’est la société?


Regardez un enfant. Peut-il être vraiment conscient de ce qu’est la société? Il le peut en s’appuyant sur ce qu’il connaît, le rapport parent-enfant. La société est donc pour lui une extension de ses parents qui prennent soin de lui mais qu’il ne comprend pas.


Un jour cet enfant deviendra adolescent et commencera à sentir en lui un désir de faire quelque chose, de participer à cette société, d’acquérir une autonomie. Il cherchera un maître de métier, apprendra avec lui pendant un temps, recevra de sa part une validation de ses compétences pour contribuer à la société à laquelle il appartient et il se mettra à l’œuvre.


Ce n’est qu’à partir de ce moment là qu’il découvrira vraiment grâce à sa propre expérience, la grandeur, la richesse, la beauté de faire partie d’une société dans laquelle des hommes et femmes comme lui participent et œuvrent pour créer un cadre d’existence collectif où il fait bon vivre.


De la même façon, nous devons découvrir notre élan personnel, ce désir de participer à la communauté qui est la notre et plus globalement la communauté humaine. Il nous poussera à trouver des êtres qui nous ressemblent, qui partagent notre sensibilité émotionnelle, idéologique, qui ont une affinité de structure énergétique, et à apprendre par eux et avec eux. Se sentant enfin acceptés, aimés, reconnus, nous allons pouvoir sortir de cette bataille, de ce combat permanent pour prouver aux autres que nous avons de la valeur. Nous allons naturellement baisser les armes, les carapaces, les systèmes de protection, les théories de camouflage et enfin laisser émerger dans la joie nos qualités et nos dons.


Quand ce nouvel ancrage aura pu être fait suffisamment, nous pourrons alors prendre un recul sur cette structure de personnalité, sur cette valeur sacrée qui nous anime profondément et découvrir avec stupéfaction que nous sommes encore plus que cela. Nous allons réaliser que nous sommes des êtres d’amour, d’un amour si pur, si grand, si beau qu’il nous unit tous dans une seule et même conscience, la conscience collective.


Nous allons enfin comprendre qu’avant de se différencier, et d’être en relation avec des énergies plus spécifiques, nous sommes tous unis dans un corps collectif et qu’en lui se trouve la connaissance de toutes les lois de l’homme et de l’univers. C’est de là d’où vient la phrase écrite sur le fronton du temple de Delphe: « Connaît toi, toi-même et tu connaîtra l’univers et les dieux ».


Pour donner un exemple concret à tout cela, je prendrai mon cas. Quand je me questionne sur mes préférences psychologiques, je suis bien obligé d’admettre que par exemple je préfère la vérité religieuse à l’empirisme scientifique. De façon plus générale, je dirais que je préfère la verticalité à l’horizontalité, même si j’apprécie les deux.


Je constate donc que mon véhicule est préférentiellement plus de droite que de gauche au niveau politique. Pour une partie de moi, c’était et c’est toujours un choc car je veux avoir une vision inclusive et non polarisée. Quelle difficulté pour une partie de moi de reconnaître que c’est la structure énergétique de mon véhicule et que je ne peux le changer. Je peux par contre, en en étant conscient et toute en en prenant soin, ne pas laisser cette tendance prendre le dessus sur ma conscience et sur mes choix et garder ma souveraineté intérieure.


J’aime beaucoup l’histoire d’Ulysse et les sirènes de l’Odyssée d’Homère. Il est conscient qu’il ne résistera pas à la beauté de leurs chants, comme nous ne résisterons pas à l’élan de notre valeur sacrée, alors il met en place une stratégie pour s’empêcher lui même tout en écoutant leurs chants irrésistibles! Quelle humilité!


Conclusion: nous ne pouvons accéder à la philosophie qui est toujours universelle et impartiale avant d’avoir accepté la partialité de notre véhicule et d’avoir développé un cadre pour permettre le développement de sa valeur sacrée, ce que j’appelle la religion personnelle et qui n’a pas grand chose à voir avec la religion, au sens où nous l’entendons!



4 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page