Il existe une distinction essentielle à faire entre la maîtrise émotionnelle, objectif fondamental de la morale, de la religion, des rituels et célébrations socio-culturelles avec la direction de l’état, c’est à dire la politique, qui s’appuie, elle, sur une compréhension philosophique de l’homme, comme membre d’un groupe social et engagé dans un mieux être et un épanouissement personnel et collectif.
Ce qui est particulièrement intéressant, c’est de comprendre qu’une réflexion politique, c’est à dire philosophique et contextualisée (adaptée au moment et au groupe humain en question) n’est possible que par des individus ayant une maîtrise émotionnelle.
Sans cette maîtrise, les forces de l’inconscient collectif vont prendre le dessus et les désirs et instincts auront le dernier mot.
Concrètement, même si les idées réfléchies et envisagées sont magnifiques, au moment de leur réalisation, elles aboutiront à un échec car ceux qui veulent les réaliser doivent d’abord avoir confronté ces forces en eux-mêmes, sinon les désirs et les instincts appelés à évoluer par ces belles idées viendront influencer les pensées et les sentiments et donc les actions de ces malheureux téméraires.
Sans même sans rendre compte, ils en viendront à dire et à faire le contraire de ce qu’ils disaient au départ pour les meilleures raisons du monde...!
Il est donc essentiel de mettre à la base de tout changement, un processus d’amélioration de notre gestion émotionnelle, personnelle et collective afin de se prémunir contre ces retours de bâtons désagréables! Qu’il est déprimant de voir s’effondrer de magnifiques projets parce que cette dimension émotionnelle n’a pas été pris assez en considération!
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